A l'invitation de la reine Margrethe II, le roi Birendra et la reine Aishwarya du Népal ont effectué une visite d'Etat au Danemark de cinq jours en octobre 1989. Alors qu'ils étaient tous deux héritiers, Margrethe et Birendra s'étaient rencontrés au Népal en février 1969. L'année suivante, le prince Henrik assistait au mariage du prince héritier Birendra à Katmandou.
Lors de la visite d'Etat, le couple royal était accompagné par ses trois enfants : le prince héritier Dipendra, la princesse Shruti et le prince Nirajan. Ils furent accueillis au château de Fredensborg par la reine Margrethe II, le prince consort Henrik et le prince héritier Frederik. Le roi Birendra reçut les insignes de Chevalier de l'Ordre de l'Eléphant tandis que son épouse intégra l'Ordre du Danneborg tout comme son fils aîné élevé au rang de Chevalier Grand-Croix. La reine Ingrid fut présente lors du dîner de gala. En 2001, le couple royal et ses trois enfants sont décédés, selon la thèse officielle, à la suite d'un massacre perpétré par le prince héritier Dipendra.
Kensington Palace vient d'annoncer que les ducs de Cambridge effectueront une visite au Royaume du Bhoutan au printemps, où tout naturellement ils y rencontreront le roi Jigme Khesar Namgyel Wangchuck et la reine Jetsun Pema. Ce passage dans le royaume himalayen se fera, à la demande du gouvernement, dans le cadre d'une visite en Inde. En 1998, le prince de Galles s'est déjà rendu au Bhoutan où il avait rencontré le précédent souverain, le roi Jigme Singye Wangchuck. Le duc d'York s'y était quant à lui rendu en 2010. Suite à leur mariage, qui s'est déroulé en 2011 tout comme pour William et Catherine, le couple royal avait entamé une tournée de plusieurs pays : Inde, Japon, Singapour mais aussi Royaume-Uni. Le prince de Galles et la duchesse de Cornouailles les avaient alors reçus à Clarence House.
En 1989, le prince Norodom Sihanouk et son épouse ont quitté leur résidence de Pékin pour un voyage en Allemagne. Ils participèrent à une manifestation organisée par les Cambodgiens vivants en Allemagne. Le prince Georg Wilhelm de Hanovre (1915-2006), le fils du dernier duc régnant de Brunswick Ernest-Auguste III (1887-1953) et de la princesse Victoria-Louise de Prusse (1892-1980), assistait également à ce rassemblement.
La princesse Monineath et le prince Georg Wilhelm de Hanovre
La résidence royale de Pékin est sise au numéro 15 de la rue Dong Jiao Min Xing, dénomination qui signifie "section est de la rue des diplomates". Il s'agit en effet de l'ancien quartier dans lequel se situaient les légations étrangères au XIXème siècle.
A l'origine s'y trouvait un ancien palais impérial qui fut cédé à la France en 1861 par le prince Kong (1833-1898) qui fut régent de l'Empire. La légation française y pris dès lors ses quartiers. Les premiers occupants furent Alphonse de Bourboulon, Ministre de France en Chine, et son épouse. Les lieux étaient caractérisés comme suit : "toits en porcelaine et en tuiles vernies, portail rouge et or majestueusement ornementé, cour d’honneur entièrement dallée de marbre, fresques délicates, bâtiments immenses, salles de réception somptueuses, nombreux pavillons, parcs et jardins". Cette cité dans la ville abritait "les logements de Monsieur de Bourboulon et son épouse et des employés diplomatiques, mais aussi ceux des domestiques, gendarmes, médecin, ainsi que les écurie, lingerie, magasin aux provisions, chapelle, salle de billard, bibliothèque [...]" et même un enclos pour antilopes !
Avant 1900
Avant 1900
Assiégée en 1900 dans le cadre de la révolte des Boxers, la légation sera ensuite reconstruite et l'ambassade de France se maintint dans ce lieu jusqu'à l'après Seconde Guerre mondiale. En 1970, la Chine mit à disposition les lieux au roi Norodom Sihanouk en exil. La demeure fut rénovée à l’initiative du Premier Ministre Zhou Enlai afin d'y apporter le confort moderne : salle de réception, salle de cinéma privée, piscine couverte ou encore court de tennis y furent aménagés. Le roi déchu y vécut jusqu'en 1975, date de son retour au Cambodge en tant que président du Kampuchéa démocratique sous le contrôle des Khmers rouges. Libéré en 1979, il délaissera ensuite Pékin pour son palais nord-coréen construit pour lui par Kim Il-Sung.
Après être redevenu le Roi du Cambodge en 1993, Norodom Sihanouk se rendait de manière fréquente à Pékin, notamment pour des examens médicaux réguliers, où il occupait naturellement la résidence royale. Cette-ci l'accueillit davantage après son abdication de 2004 et les soins liés à son cancer qu'il suivait à Pékin où il décéda en 2012. Sa veuve, la reine-mère Norodom Monineath Sihanouk et son fils, l'actuel roi Norodom Sihamoni, continuent à jouir de cette résidence qu'ils retrouvent tous les six mois pour des examens médicaux. Gardé par l'Armée populaire de libération, le visiteur qui y est reçu en audience est surtout impressionné par les deux imposants lions de pierre qui veillent sur l'édifice.
Journée internationale de la Femme le 8 avril 2015 à la résidence royale
Sources : - CAMBACERES Jean-Marie (2013), Sihanouk, le roi insubmersible, Paris, Le Cherche-Midi - "Les débuts de la légation de France à Pékin", Ambassade de France à Pékin [consulté en ligne] - Site du Roi-Père Norodom Sihanouk
La princesse Maha Chakri Sirindhorn est née princesse Sirindhorn Debaratanasuda le 2 avril 1955 à 18h52 à la Villa Ambara du Palais Dusit (Bangkok). Ses parents, le roi Bhumibol et la reine Sirikit avaient déjà donné naissance à une fille en 1951, Ubol Ratana, ainsi qu'à un héritier Maha Vajiralongkorn en 1952. La famille s'est encore agrandie en 1957 avec la naissance de la princesse Chulabhorn.
A trois ans, elle entra au jardin d’enfants de l’Ecole Chitralada, créée par le roi Bhumibol pour ses enfants au Palais Dusit, où Sirindhorn a poursuivi ses études primaires et secondaires. Très jeune, elle accompagna ses parents lors de certains de leurs voyages à l’étranger. La première fois fut de juin 1960 à janvier 1961 pour un long voyage aux Etats-Unis puis en Europe.
En 1972, elle est inscrite au sein de la Faculté des Arts de l’Université Chulalongkorn d’où elle est sortie en 1976 avec un baccalauréat universitaire ès lettres, obtenant par la même occasion la médaille d’or en histoire. Ensuite, elle a poursuivi de front deux programmes. Le premier, un Master of Arts en Épigraphie orientale en sanskrit et en cambodgien, elle l’obtint en 1978 à l’Université Silpakorn. Ce diplôme fut conclu par une thèse sur les inscriptions trouvées à Prasat Phnom Rung, un temple thaïlandais du Xe siècle situé à la frontière avec le Cambodge. Le second, obtenu en 1980, était un Master of Arts en Pali et Sanskrit, deux langues indo-européennes, à l’Université Chulalongkorn.
Parallèlement, la princesse Sirindhorn honorait déjà un certain nombre d’engagements. En 1973, elle a effectué un voyage en Malaisie à l’invitation de l’Etat de Kelantan et a représenté pour la première fois son père lors des funérailles du roi Gustave VI Adolphe de Suède. L’année précédente elle servit de guide à la princesse Anne à l’occasion de la visite de la reine Elisabeth II en Thaïlande. Certains de ces voyages ont été effectués avec sa sœur Chulabhorn comme en 1977 où elles furent invitées par le gouvernement israélien, suivi d’une visite en Iran à l’invitation de la princesse Farahnaz. Elles visitèrent la France en 1980 et, de passage au Royaume-Uni, elles furent conviées à assister au Trooping the Colour. Et en 1981, toutes deux étaient à Londres pour le mariage du prince de Galles.
Avec ses parents et sa sœur la princesse Chulabhorn (à droite)
A l’occasion de son 50e anniversaire, le roi Bhumibol lui a conféré le 5 décembre 1977 un rang spécial, équivalent à celui de Princesse Royale. Elle devint alors Somdech Phra Debaratanarajasuda Chao Fa Maha Chakri Sirindhorn Rathasimagunakornpiyajat Sayamboromrajakumari. Ce titre est le penchant féminin de celui porté par son frère. Elle arrive d’ailleurs directement après lui dans l’ordre de préséance. En 1974, la Constitution fut amendée – le couple royal n’ayant qu’un seul fils – afin de donner la possibilité au Conseil Privé de Thaïlande de proposer une fille de Roi à la succession au trône en l’absence de descendance masculine. Un choix qui doit être accepté par l’Assemblée législative. Elle occupa donc théoriquement la seconde place dans la succession au trône jusqu’en 1978 et la naissance de sa nièce Bajrakitiyabha. Aujourd’hui, elle occupe virtuellement la cinquième place.
Depuis 1977, elle assume la vice-présidence exécutive et la présidence du comité exécutif de la Croix-Rouge thaïlandaise. A ce titre, elle fut à plusieurs reprises invitée à participer à la Conférence du Croissant-Rouge des pays de l’ASEAN ainsi qu’à la Conférence internationale de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge en 1999 à Genève. Elle exerce la présidence exécutive de plusieurs fondations dont la Fondation Chaipattawa chargée des projets de développement et de conservation de la nature imaginés par son père, la Fondation Anandha Mahidol pour la promotion de l’enseignement supérieur ou encore la Fondation Roi Rama II qui défend la culture thaïlandaise. Elle préside par ailleurs la remise des Prix de la Fondation Prince Mahidol qui saluent d’éminentes contributions en faveur de la médecine et de la santé publique. En 1979, la Fondation Princesse Maha Chakri Sirindhorn a été créée afin de soutenir les jeunes étudiants défavorisés auquel a été associé un Charity Fund.
Dès 1980, elle commença une carrière académique en enseignant l’histoire et l’archéologie en tant que conférencière invitée à l’Académie Royale Militaire de Chulachomklao. Puis conférencière au sein du Département des Sciences sociales, elle devint professeur en 1986. Elle fut nommée l’année suivante directrice du Département d’Histoire nouvellement créé. Elle assuma également le rôle de conférencière dans d’autres institutions universitaires. Elle est aujourd’hui chargée des cours d’histoire de Thaïlande, des pays de l’Asie de l’est et du sud-est, des relations entre la Thaïlande avec ces pays ainsi que de l’histoire contemporaine mondiale.
De 1981 à 1987, elle plancha sur un doctorat en « Développement de l’Education » à l’Université Srinakharinwirat dont le sujet de la thèse portait sur le développement d’une technique innovante pour l’apprentissage du thaïlandais au lycée. Ses connaissances et aptitudes, elle a désiré les élargir au travers divers séminaires, cycles de conférences ou ateliers, comme le précise sa biographie officielle, dans des matières telles que la nutrition, l’informatique, la cartographie, la météorologie ou encore la photogrammétrie. Outre le cambodgien, le pali et le sanskrit, la princesse Sirindhorn parle couramment l’anglais, le français et le chinois. Encore aujourd’hui, elle poursuit sa connaissance de l’allemand et du latin.
Avec sa grand-mère paternelle
Avec les princes héritiers japonais Akihito et Michiko
En plus de sa formation académique, la princesse Sirindhorn a beaucoup appris des nombreuses visites de terrain qu’elle effectua avec ses parents. Avec eux, elle alla à la rencontre dans toutes les provinces de nombreux Thaïlandais dont le roi Bhumibol et la reine Sirikit écoutaient les doléances pour ensuite mettre sur pied des projets royaux pouvant répondre aux difficultés rencontrées. Par la suite, elle a continué à se rendre sur le terrain, mais en solitaire, continuellement munie d’un appareil photo et d’un carnet de notes. Celle qui est surnommée Phra Thep (« Princesse Ange »), servant désormais de secrétaire à son père âgé et malade, inspecte régulièrement les projets royaux ainsi que ceux qu’elle a elle-même initié dans les domaines de l’éducation, de la santé, de l’hygiène, de la gestion de l’eau, de l’agriculture et de l’industrie artisanale. Depuis les années 1990, des projets sont également développés à l’étranger : Laos, Myanmar, Cambodge, Vietnam, Chine et Mongolie.
Passionnée par l’archéologie, la princesse Sirindhorn s’est aussi engagée en faveur de la conservation du patrimoine. Membre fondatrice en 1978 de la Société historique thaïlandaise qu’elle patronne, elle a présidé le comité pour la restauration du Temple du Bouddha d’Emeraude et du Grand Palais de Bangkok de 1980 à 1983. Elle est également à l’initiative d’une politique d’acquisition au sein des musées et a encouragé les dons en montrant elle-même l’exemple et en cédant notamment des sculptures et des poteries chinoises de sa collection.
Détentrice de diverses distinctions que lui a accordé son père ainsi que de grades honorifiques au sein de l’armée royale, la princesse Sirindhorn a reçu plusieurs diplômes d’honneur et de Docteur Honoris Causa en Thaïlande, mais aussi aux Etats-Unis, au Royaume-Uni, en Chine, en Inde, aux Philippines, en Corée du Sud et en Corée du Nord. Elle est membre d’honneur de la Société britannique géographique royale et de l’Ecole des études orientales et africaines de Londres. En 1991, elle a reçu le prestigieux Prix Ramon Magsaysay, considéré comme le Prix Nobel asiatique, dans la catégorie « service public ». L’Association des nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN) a reconnu à deux reprises ses mérites. Parmi les autres prix et distinctions qui lui ont été décernées, signalons le Prix Indira Gandhi pour la Paix, le Développement et le Désarmement pour l’année 2004. Après avoir accepté en 2003 d’être nommée Ambassadrice de bonne volonté du Programme alimentaire mondial (PAM) pour l’alimentation scolaire, elle accepta deux ans plus tard d’être Ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO pour la préservation du patrimoine culturel intangible et l’autonomisation des enfants issus de minorités, par le biais de l’éducation.
Celle dont on dit qu’elle est la préférée des enfants du roi Bhumibol est aussi la plus active de la famille. De nombreuses institutions en Thaïlande portent son nom, ainsi que des espèces de plantes et d’animaux, y compris un dinosaure du Crétacé découvert en 1994. Elle voyage également beaucoup et connaît très bien l’Europe. Elle fait d’ailleurs partie du conseil consultatif du Refugee Education Trust dont le siège se trouve à Genève et du sénat honoraire de la fondation qui organise annuellement la rencontre des lauréats des Nobels à Lindau en Allemage. Au fil des années, elle a noué des relations cordiales avec la plupart des représentants des familles royales européennes. Elle était très proche du roi Baudouin et de la reine Fabiola, déjà de bons amis de ses parents, à qui elle rendait visite presque à chaque fois qu’un voyage officiel la conduisait en Europe occidentale. Il était donc normal qu’elle assiste en 2014 aux funérailles de l’ancienne souveraine à qui elle avait rendu visite une quinzaine de fois.
Couronnement du roi Willem-Alexander des Pays-Bas en 2012
La princesse Sirindhorn possède des décorations honorifiques provenant de pays tels que la Corée du Sud, l’Allemagne, le Népal, l’Espagne, le sultanat de Brunei, le Japon, la Suède, le Laos, le Danemark, le Royaume-Uni, Tonga, la Malaisie, l’Autriche, la Mongolie, les Pays-Bas ou le Pakistan. Des distinctions reçues à l’occasion de visites d’Etat en Thaïlande ou menées à l’étranger en compagnie de ses parents, mais également à l’occasion de déplacements officiels qu’elle effectua dans ces pays, notamment dans le cadre de projets de développement. Francophile comme son père, elle a été faite Commandeur de l’Ordre des Palmes académiques en 1989 pour son rôle dans le développement de relations académiques entre les deux pays.
Son rôle dans le développement des relations entre la Thaïlande et la Chine a été à plusieurs reprises reconnu. Elle était en 1981 le premier membre de la famille royale à visiter ce pays où elle s’est rendue depuis à plus de vingt reprises. La princesse Sirindhorn, qui s’adonne à l’écriture de poèmes et de nouvelles depuis l’âge de douze ans, a traduit plusieurs écrivains chinois en thaïlandais ainsi que certains poèmes des dynasties Tang et Song. En 2000, elle a reçu le Prix de l’Amitié culturelle et linguistique décerné par le Ministère chinois de l’Education. Cette distinction a été suivie en 2001 par le Prix littéraire international pour la Compréhension et l’Amitié attribué par le Fonds de la littérature chinoise de l’Association des Écrivains de Chine et elle a été nommée en 2004 « Messagère amicale du peuple » par l’Association du Peuple chinois pour l’amitié avec l’Etranger.
La princesse Sirindhorn, qui ne s’est pas mariée, est régulièrement citée pour succéder à son père le roi Bhumibol en raison des frasques et de la vie dissolue de son frère, le prince héritier Vajiralongkorn, qui vit la plupart du temps à Munich et qui serait sur le point de se marier pour la quatrième fois. Cette spéculation n’est pas nouvelle, elle date déjà de l’époque où le premier mariage de son frère bâtait de l’aile. Mais avec l’âge et la maladie du roi Bhumibol, la question de la succession, taboue en Thaïlande, est plus que jamais d’actualité, sur fond d’intrigues de Cour. La princesse Sirindhorn semble être la candidate des élites traditionnelles. Mais celles-ci auraient cependant des difficultés juridiques à passer outre la succession au trône telle qu’elle est prévue dans la Constitution...
Le roi Jigme Khesar reçoit régulièrement les ambassadeurs accrédités pour le Bhoutan, même si ces diplomates sont dans leur majorité non-résidents, dirigeant des missions diplomatiques basées à New Delhi. Ce 5 mars le Roi recevait les lettres de créances de l'ambassadeur belge Jan Luykx. Des relations diplomatiques ont été nouées entre les deux royaumes en 2009. Suite à cela, la reine Paola avait d'ailleurs effectué un voyage privé de onze jours au début du mois de novembre. Il y avait été reçue par le roi Jigme Khesar, avait rencontré des hauts dignitaires et effectué diverses visites culturelles.
S.E. M. l'Ambassadeur Jan Luykx
Source : Kuensel Online & The Bhutanese Expression
Ce 26 décembre, le triste dixième anniversaire du tsunami de 2004 dans l'Océan indien a été commémoré. En Thaïlande on comptabilisa 5.395 morts confirmés et 2 845 disparus. Parmi les victimes se trouvait Khun Bhumi Jensen, petit-fils du roi Bhumibol. Sa mère, la princesse Ubolratana, lui a rendu hommage en se rendant à son mémorial situé à Bangkok.
Bhumi Jensen, appelé également Khun Poom, est né le 16 août 1983 à San Diego de l'union de la princesse Ubolratana Rajakanya et de l'Américain Peter Ladd Jensen. Suite à son mariage en 1972 avec un roturier, l'aînée du roi Bhumibol a perdu son titre et s'est installée aux Etats-Unis. Outre Bhumi Jensen, le couple a eu deux filles : Khun Ploypailin Jensen en 1981 et Khun Sirikitiya Jensen en 1985.
Avec son grand-père le roi Bhumibol
La princesse Ubolratana et ses deux aînés Khun Ploypailin et Khun Bhumi avec la Princesse-Mère Srinagarindra
Le couple, après de longues rumeurs de mésentente, a divorcé en 1998 suite à quoi la princesse Ubolratana a retrouvé son titre princier sans toutefois son prédicat d'altesse royale. En 1999, elle a reconnu publiquement que son fils souffrait d'autisme, ce qui a fait avancer cette cause en Thaïlande. Retournant fréquemment dans son pays d'origine avec sa famille et recevant aux Etats-Unis les visites régulières de membres de la famille royale, la princesse Ubolratana est définitivement retournée en Thaïlande avec ses enfants en 2001.
Le 26 décembre 2004, la famille se trouvait en vacances à l'hôtel La Flora Resort à Khao Lah. Khun Bhumi Jensen a été victime du tsunami alors qu'il faisait du jet-ski. Son corps fut retrouvé sur la plage le lendemain. Il a été identifié par son oncle, le prince héritier Vajiralongkorn, qui pilota l'avion qui ramena la famille à Bangkok. Les funérailles se sont déroulées le 30 avril 2005 en présence notamment du roi Bhumibol et de la reine Sirkit. Suite à cette tragédie, la princesse Ubolratana a créé la Khun Poom Foundation au profit des enfants souffrant d'autisme ou de difficultés d'apprentissage.
Son Altesse Royale la princesse 'Elisiva Fusipala Tauki'onetuku Tuku'aho Vaha'i est décédée à l'âge de 65 ans le 2 octobre à 9 heures du matin à San Francisco des suites d'une longue maladie. Elle était hospitalisée depuis quelques semaines au Mills-Peninsula Medical Center de Burlingame. Petite-fille de la reine Salote et cousine germaine de l'actuel roi Tupou VI, la princesse Fusipala devrait être inhumée à Tonga dans les prochains jours.
Au bras de la princesse Pilolevu (sœur du roi Tupou VI)
Née le 12 juin 1949 à Nuku'alofa, elle était la fille du prince Fatafehi Tu'ipelehake (1922-1999) et de Melenaite Tupoumoheofo Veikune (1924-1993). Son père, frère du roi Taufa'ahau Tupou IV, occupa la fonction de Premier ministre de 1965 à 1991. Le 13 mars 1968, elle s'est mariée dans la Chapelle royale du Palais avec l'Honorable Hahano-ki-Mala'e Kula-'a Sione Ngu Namoa, né en 1936 et qui deviendra en 1985 Lord Vaha'i de Fo'ui. Son époux sera plusieurs fois membre de l'Assemblée législative du pays.
Avec son époux au moment de leur mariage
Le couple eut quatre enfants : l'Honorable Nikotimasi Laufilitonga Kakau (aujourd'hui Lord Vaha'i de Fo'ui), l'Honorable Siosifa 'Alematea (fils), l'Honorable 'Elisiva Tauki'onetuku (fille) et l'Honorable Sinaitakala 'Ofeina 'ehe Langi Leanakola (fille). Les trois premiers se sont mariés et lui ont donné six petits-enfants : Fusipala Tukuofo Kehe (fille), Nokotimasi (garçon), Lavinia Veiongo (fille), Melenaite (fille), Simone (fille) et Hirohito (garçon).
En 1989, la princesse Fusipala était le premier membre de la famille royale a choisir l'Eglise de Jésus-Christ des saints des derniers jours. Vivant aux Etats-Unis depuis douze ans, elle était veuve depuis 2005. En 2011, elle a reçu l'Ordre de la Famille du Roi George Tupou V et elle était détentrice de la Médaille du Jubilé d'argent du Couronnement du Roi Taufa'ahau Tupou IV (1992) ainsi que de la Médaille du Couronnement du Roi Tupou V (2008).
Sources : Matangi Tonga Online & New Zealand Kaniva Pacific
Le 26 avril 2013, la reine-mère Norodom Monineath Sihanouk recevait au Pavillon Kantha Bopha la princesse Astrid de Belgique qui était alors de passage au Cambodge dans le cadre d'un voyage mené en tant que Représentante Spéciale du Partenariat "Roll Back Malaria" pour la lutte contre le paludisme. Une entrevue chaleureuse entre les deux femmes qui se connaissaient déjà : la princesse Astrid l'avait rencontrée en 2003 lors d'une mission cette fois-ci contre les mines antipersonnel. Dans l'avion du retour, la princesse Astrid a écrit une lettre pour remercier la Reine-Mère que je vous propose de découvrir ainsi que les photos de l'audience.
Majesté,
En chemin de l’Asie vers l’Europe, je repense à l’audience que vous m’avez accordée à Phnom Penh.
Merci d’avoir eu la grande amabilité de me recevoir chez vous, au Palais. C’était pour moi, comme des retrouvailles. Il y avait tout de suite une amitié et une connivence malgré le temps écoulé depuis notre dernière rencontre, dû à la grande distance géographique qui nous sépare.
J’ai d’autant plus été honorée car vous sachant en deuil, je pense savoir que vous ne recevez pas encore beaucoup de monde. Aussi, j’ai été si heureuse de pouvoir vous revoir après dix années.
Malheureusement, cette fois-ci, il manquait mon époux et surtout votre mari le Roi Norodom Sihanouk. Puis-je me permettre de vous faire une remarque peut-être un peu personnelle mais malgré votre douleur de la perte de votre époux, vous émanez autour de vous une grande sérénité, très enrichissante pour autrui et en particulier pour mon humble personne.
Majesté, en vous remerciant pour le temps que vous m’avez consacré, je me permets de vous embrasser très respectueusement et affectueusement.