lundi 4 janvier 2016

Prochaine réforme au profit des femmes de la famille impériale ?

Se dirige-t-on vers une réforme au Japon en faveur des femmes au sein de la famille impériale ? Le gouvernement va en tout cas mettre sur pied un panel d'experts, après des élections en été, qui devra plancher sur la manière de faire face à la diminution inexorable des membres de la famille impériale. Cette situation est due à la règle d'exclusion visant une princesse lorsque celle-ci se marie. On peut d'ailleurs s'attendre aux mariages dans les prochaines années des petites-filles de l'empereur Akihito, à savoir les princesses Mako et Kako d'Akishino, mais aussi de leurs cinq cousines : les princesses Akiko et Yōko de Mikasa et les princesses Tsuguko, Noriko et Ayako de Takamado. Dans un même temps, outre le décès du couple impérial actuel, surviendront les décès dans les prochaines années ou décennies du prince Tomohito (100 ans) et de la princesse Yuriko de Mikasa (92 ans), du prince Masahito (80 ans) et de la princesse Hanako de Hitachi (75 ans), de la princesse Hisako de Takamado (62 ans) et de la princesse Nobuko de Mikasa (60 ans).

Cérémonie protocolaire de Nouvel An en 2015


Si rien n'est fait, à moyen et long terme, la famille impériale se restreindra drastiquement et l'avenir portera sur les seules épaules du jeune prince Hisahito d'Akishino (9 ans) qui sera absolument contraint de donner naissance, arrivé à l'âge adulte, à au moins un garçon. Cette situation préoccupe d'ailleurs l'empereur Akihito et il aimerait, dit-on, qu'une solution soit trouvée sous son ère bien qu'il ne dispose en la matière d'aucun droit d'initiative. Selon les informations actuelles, le panel d'experts devrait plancher sur la possibilité pour les femmes de la famille impériale de ne pas la quitter une fois mariée et de pouvoir fonder de nouvelles branches, dans un souci de continuer à assurer un certain nombre d'engagements officiels. Reste à voir si cette réflexion pourrait déboucher sur l'ouverture de la succession au trône en faveur des femmes. Cette question avait déjà agité le monde politique japonais lorsqu'il apparu difficile pour la princesse héritière Masako de donner naissance à d'éventuels garçons après la naissance de la princesse Aiko en 2001. La naissance du prince Hisahito en 2006 avait précipité l'abandon du projet de loi de réforme de la famille impériale.

Source : Japan Times

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