La princesse Geneviève Moeterauri-Tetupaia-I-Hauviri Pomare est décédée à l'âge de 91 ans le 31 décembre 2015 au Centre hospitalier de la Polynésie française de Taaone. Quelques jours plus tôt, celle qui fut surnommée « Tita » avait été hospitalisée suite à un problème cardiaque.
La princesse Geneviève avec sa mère biologique |
Née le 8 novembre 1924 à Pirae, elle est la fille de Poma-a-Teao Te-vahine Airoroatua (1904-1973) et de René Solari (1902-1990). Par sa mère, Geneviève est l'arrière-petite-fille de Tamatoa V (1842-1890), souverain du Royaume-Uni de Ra'iātea et Taha'a, lui-même fils de la reine Pomare IV de Tahiti (1813-1877). Elle a grandi auprès de la reine Marau (1846-1934), seconde épouse de Pomare V, dernier roi de Tahiti de 1877 à 1880, ainsi qu'auprès de sa fille la princesse Teri’i Nui o-Tahiti (1879-1961). Cette dernière l'adopta d'ailleurs en 1929, acte qui lui transmit le titre de « Princesse Pomare » et le prédicat d' « Altesse Royale ».
Le 13 septembre 1941, elle s'était mariée en la cathédrale de Papeete avec Joseph-Adrien Pommier, né en 1914 en Provence. Engagé depuis septembre 1940 du côté de la France Libre, il quitta son épouse peu après le mariage pour reprendre ses fonctions au sein de la force aérienne. Son action durant la Seconde Guerre mondiale lui a valu plusieurs distinctions honorifiques dont la Légion d'honneur. Pendant cette période, la princesse Geneviève s'investit en faveur de la Croix-Rouge, plus précisément au niveau de l'aide apportée aux militaires sur le front mais aussi pour les familles tahitiennes dont un des membres se trouvait au front.
Après la guerre, son époux fit valider son brevet de pilote militaire obtenu aux Etats-Unis afin de pouvoir officier dans le civil. La princesse Geneviève le suivit deux ans en Nouvelle-Calédonie, bien qu'elle eut de régulières occasions de revenir à Tahiti. Après cette courte parenthèse, Joseph-Adrien Pommier fut victime d'un grave accident aérien qui l'obligea à interrompre sa carrière. La princesse Geneviève dut faire face à la situation et prit en charge sa famille. Le couple avait eu trois enfants : Eric en 1942, Aitu en 1946 et Bruno en 1954. Cela ne l'empêcha pas d'effectuer de nombreux voyages en métropole, aux Etats-Unis ainsi qu'à Hawaii où elle s’était liée d’amitié avec la « princesse » Kekau.
La princesse Geneviève vivait à Faa'a, auprès de sa famille. Elle était six fois grand-mère et quatre fois arrière-grand-mère. Son fils Eric a réalisé une carrière dans le secteur bancaire avant de devenir président-directeur-général d'Air Tahiti Nui. Aitu est le second adjoint au maire de Punaauia tandis que Bruno, aujourd'hui retraité, fut commandant de bord pour la compagnie aérienne tahitienne. La princesse Geneviève figurait parmi les prétendants possibles au trône tahitien si la monarchie était rétablie. Elle a cependant choisi de mener une existence discrète, éloignée des questions politiques.
Après une veillée dans la résidence de son fils Eric à Faa'a, les obsèques de la princesse Geneviève se sont déroulées le 5 janvier en la cathédrale de Papeete en présence de sa famille, de ses proches, ainsi que de personnalités telles que le président de la Polynésie française et quatre ministres du gouvernement. Elle a ensuite été inhumée dans le caveau familial, situé dans le cimetière de l'Uranie. Ces funérailles étaient chapeautées par la mairie de Faa'a qui désirait organiser une cérémonie digne du rang de la défunte.
Le 13 septembre 1941, elle s'était mariée en la cathédrale de Papeete avec Joseph-Adrien Pommier, né en 1914 en Provence. Engagé depuis septembre 1940 du côté de la France Libre, il quitta son épouse peu après le mariage pour reprendre ses fonctions au sein de la force aérienne. Son action durant la Seconde Guerre mondiale lui a valu plusieurs distinctions honorifiques dont la Légion d'honneur. Pendant cette période, la princesse Geneviève s'investit en faveur de la Croix-Rouge, plus précisément au niveau de l'aide apportée aux militaires sur le front mais aussi pour les familles tahitiennes dont un des membres se trouvait au front.
La princesse Geneviève et sa mère adoptive, la princesse Teri'i Nui o-Tahiti |
Après la guerre, son époux fit valider son brevet de pilote militaire obtenu aux Etats-Unis afin de pouvoir officier dans le civil. La princesse Geneviève le suivit deux ans en Nouvelle-Calédonie, bien qu'elle eut de régulières occasions de revenir à Tahiti. Après cette courte parenthèse, Joseph-Adrien Pommier fut victime d'un grave accident aérien qui l'obligea à interrompre sa carrière. La princesse Geneviève dut faire face à la situation et prit en charge sa famille. Le couple avait eu trois enfants : Eric en 1942, Aitu en 1946 et Bruno en 1954. Cela ne l'empêcha pas d'effectuer de nombreux voyages en métropole, aux Etats-Unis ainsi qu'à Hawaii où elle s’était liée d’amitié avec la « princesse » Kekau.
La princesse Geneviève vivait à Faa'a, auprès de sa famille. Elle était six fois grand-mère et quatre fois arrière-grand-mère. Son fils Eric a réalisé une carrière dans le secteur bancaire avant de devenir président-directeur-général d'Air Tahiti Nui. Aitu est le second adjoint au maire de Punaauia tandis que Bruno, aujourd'hui retraité, fut commandant de bord pour la compagnie aérienne tahitienne. La princesse Geneviève figurait parmi les prétendants possibles au trône tahitien si la monarchie était rétablie. Elle a cependant choisi de mener une existence discrète, éloignée des questions politiques.
Après une veillée dans la résidence de son fils Eric à Faa'a, les obsèques de la princesse Geneviève se sont déroulées le 5 janvier en la cathédrale de Papeete en présence de sa famille, de ses proches, ainsi que de personnalités telles que le président de la Polynésie française et quatre ministres du gouvernement. Elle a ensuite été inhumée dans le caveau familial, situé dans le cimetière de l'Uranie. Ces funérailles étaient chapeautées par la mairie de Faa'a qui désirait organiser une cérémonie digne du rang de la défunte.
Sources : La dépêche de Tahiti & Tahiti Infos
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